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Archives mensuelles : novembre 2016
Citation 5
LA LUMIERE
La photographie en 30 secondes
La lumière est au photographe ce que l’eau est au poisson. Les photographes sont des chasseurs de lumière, qui recherchent
les plus belles sources lumineuses. La lumière doit frapper la surface du capteur ou de la pellicule afin que l’image soit fixée. La quantité de lumière qui imprègne la surface sensible de l’appareil dépend du réglage du temps de pose.
– la combinaison de l’ISO, de la vitesse de l’obturateur et de l’ouverture du diaphragme.
Mais ces considérations techniques ne suffisent pas à décrire l’effet de la lumière sur nous, les êtres humains. Que ce soit sous forme de rayon de soleil, de clair de lune, d’éclair, de lampe, de flash, de lueur de bougie ou de luciole, on ne peut pas prendre de photo sans un minimum de lumière. Certaines sources de lumière sont dures, comme les projecteurs, et d’autres sont douces, comme les ciels nuageux. Il y a des lumières froides, comme celle qui perce à travers un Velux par une matinée d’hiver, et d’autres chaudes, comme celle d’une ampoule à incandescence classique. Il est impératif de prendre en considération la température de couleur de la source de lumière. dans le réglage de la balance des blancs. La manière dont une photo est éclairée est essentielle pour sa réussite. De petites quantités de lumière peuvent donner un aspect dramatique, de grandes quantités de lumière peuvent littéralement révéler ce qui resterait autrement invisible.
FLASH DE 3 SECONDES
Une pellicule ou un capteur numérique est latent(e)
– neutre- tant qu’il ou elle n’est pas exposé à la lumière. Toute photographie a besoin de lumière pour exister, d’où le terme d’« image latente ».
FLASH DE 3 SECONDES
Les photographes évaluent continuellement la lumière en termes d’effets dramatique. narratif et poétique.
Soit ils attendent la bonne lumière, soit ils la créent.
Utiliser une lumière disponible comme celle du soleil requiert de moduler son intensité selon les changements de temps. En travaillant avec un éclairage de studio, le photographe sculpte la lumière pour la faire correspondre à sa vision de la photo finie.
Cette image un Cianotype, a été faite sans appareil. Les spécimens ont été déposés directement sur un papier photo sensible et exposés à la lumière du soleil.
Mode RVB ou CMJN : ce qu’il faut savoir pour ne pas se tromper
Sur le site de « RapidFlyer »
Cela peut expliquer certain déboire
Vous le savez certainement, le rendu des couleurs sur votre écran ne sera pas le même que celui que vous aurez lors de l’impression du document, ça d’accord, mais pourquoi et comment gérer cette différence de rendu ?
Le RVB pour vos écrans ..
L’écran, qu’il soit plat ou cathodique (pour les vétérans !) d’ailleurs, utilise un mode colorimétrique spécifique : le RVB (Rouge Vert Bleu), ou RGB en anglais. Ce mode utilise donc un spectre de trois couleurs seulement (Trichromie)
De plus, chaque écran aura un calibrage spécifique, ce qui explique qu’une même image aura d’un écran à un autre un rendu totalement différent.
… et le CMJN pour vos impressions
En imprimerie en revanche, on utilise un autre mode colorimétrique : le CMJN (ou CMYK en anglais) pour les quatre couleurs cyan, magenta, jaune et noir. Le CMJN est donc un mode de couleur en quadrichromie, là où le RVB est un mode en trichromie, les rendus sont donc très différents.
Et oui, le spectre CMJN est moins large que le RVB, concrètement un écran est capable de restituer plus de nuances de couleurs qu’en impression.
Perte irréversible des couleurs
Les modes RVB et CMJN sont donc bien différents, or la conversion d’un mode à l’autre entraine irrémédiablement la destruction d’une partie des couleurs, chaque spectre recoupant une palette de nuances différentes. C’est particulièrement vrai pour le passage du RVB au CMJN, puisque le spectre RVB est plus large, certaines des valeurs de couleurs seront détruites en passant au CMJN.
Quel mode utiliser pour la création des fichiers
Vous l’aurez compris, il faut donc travailler vos fichiers en CMJN (ou CMYK) et pas en RGB/RVB. Voici quelques astuces pour vous faciliter la tâche :
- Calibrez votre écran à l’aide d’une sonde (comptez 120€ environ pour une spyder5 express)
- Créez votre fichier en sélectionnant le mode de colorimétrie CMJN (profil ICC Fogra39)
- N’hésitez pas à demander un BAT papier
Et n’oubliez pas, si vous créez votre fichier en RVB, il sera automatiquement transformé en CMJN, or cette transformation entrainera la destruction et la modification de certaines de vos nuances de couleur !
La mise au point (La photographie en 3 minutes)
LA MISE AU POINT
La photographie en 30 secondes
Depuis l’introduction de la mise au point automatique sur les appareils grand public, il n’est pas difficile de donner de la netteté et de l’acuité au sujet principal d’une photo, même si des éléments secondaires se trouvent à différentes distances de l’appareil. L’introduction de la mise au point automatique a aussi incité de nombreux photographes à placer leur sujet au milieu de l’image, parce que c’est là que l’autofocus fonctionne le mieux. L’élément net dans un cadre focalise immédiatement l’attention. Certains photographes utilisent le flou et technique de leurs images afin de créer une certaine atmosphère. Le flou cinétique peut en effet suggérer très efficacement la vitesse ; un objet très net dans un environnement flou peut évoquer une impression d’espace et donner à la surface plate de la photo un aspect tridimensionnel. Mais les images floues peuvent aussi créer une atmosphère obscure, fantomatique ou même effrayante. Les éléments du cadre deviennent difficiles à reconnaître et forcent le spectateur à remplir les blancs en se servant de son imagination.
FLASH DE 3 SECONDES
Netteté technique d’une image photographique, souvent utilisée pour orienter l’attention du spectateur.
POSE DE 3 MINUTES
Les images floues peuvent être très attirantes. Mais il y a un revers à la médaille. Le cerveau humain crée une image à partir de ce que perçoivent les yeux.
Contrairement au capteur ou à la pellicule d’un appareil, il met toute l’image au point. Les êtres humains perçoivent le monde avec une acuité parfaite. Si ce n’est pas le cas, ils s’achètent une paire de lunettes. Les images comportant une grande part de flou peuvent être très difficiles à regarder, car le cerveau ne cesse d’essayer de mettre au point. Mais ce qui était flou ne deviendra jamais net.
Un gros objet flou au premier plan peut contribuer substantiellement à la signification d’une image.
Citation 4
Bill Brandt
« Cela fait partie du travail du photographe de voir plus intensément que la plupart des gens. Il doit avoir et garder en lui quelque chose de la réceptivité de l’enfant qui regarde le monde pour la première fois ou du voyageur qui pénètre dans un pays étrange. »
Citation 3
La plus grande super Lune du siècle
Du site France 3 région
La plus grande super Lune du siècle aura lieu le 14 novembre
Plus proche, plus grosse, plus lumineuse : la pleine Lune sera lundi soir la star de la voûte céleste, offrant un spectacle inédit depuis près de 70 ans pour les astronomes et amoureux de l’astre de la nuit.
Il va se produire ce lundi 14 novembre un phénomène appelé « super Lune ». Cela signifie la concomitance de deux phénomènes astronomiques : la phase de pleine Lune presque au moment où l’astre, dont l’orbite est elliptique, est au plus près de la Terre. Elle nous apparaît donc plus grande et plus brillante que la normale.
A son lever, les observateurs auront l’impression que la Lune est géante
explique à l’AFP Pascal Descamps, de l’Observatoire de Paris.
À QUELLE HEURE ?
À vos horloges. La Lune atteindra son périgée, son point le plus proche de la Terre, à 12H22, heure française et sera pleine à 14H52, heure française. Il sera peut-être difficile de l’apercevoir en plein journée mais elle sera visible, une fois la nuit tombée, partout dans le monde.
« Une super Lune peut être jusqu’à 14% plus grande et 30% plus lumineusequ’une pleine Lune à son apogée (le point de son orbite le plus éloigné de la Terre, ndlr), selon la Nasa.
« SUPER EXTRA » ET À L’OEIL NU
Lundi, elle sera à « seulement » 356.509 km de la Terre (pour une distance moyenne de 384.400 km). « Il faut remonter au 26 janvier 1948 pour avoir une super Lune dont la distance avec la Terre soit plus petite« , explique Pascal Descamps.
Et il faudra attendre le 25 novembre 2034 pour que la Lune se rapproche davantage de nous. D’où le nom de « super extra Lune »!
Visible de partout (si la météo le permet évidemment), le show est pour tout le monde, observable à l’oeil nu. Et pour une fois, le spectacle d’astronomie sera aussi pour les couche-tôt : il suffira de mettre la tête dehors au moment où elle apparaîtra. « Si on l’observe au moment de son lever, l’effet de super Lune sera doublé d’un effet que l’on appelle l’illusion lunaire« , explique Pascal Descamps. Cette illusion d’optique fait apparaître le satellite de la Terre plus gros près de l’horizon que lorsqu’il se trouve haut dans le ciel.
DES VISAGES, DES ANIMAUX SUR LA LUNE
Si vous disposez de jumelles ou d’un télescope, vous pourrez scruter la surface lunaire comme jamais et peut-être, qui sait, apercevoir à la surface de l’astre des visages, des animaux ou même la femme portant un fagot sur son dos qu’évoquent de vieilles légendes.
« Et comprendre pourquoi nos lointains ancêtres ont pu imaginer voir des choses sur la Lune« , note Mark Bailey, directeur émérite de l’Observatoire d’Armagh, en Irlande du Nord.
CONCOURS MOIS De novembre « Enseignes »
19 votants pour ce concours d’automne sur le thèmes des enseignes auquel on participé 10 auteurs soit 20 photos.
C’est Marie Christine Renaudin qui l’a emporté s’adjugeant aussi la deuxième place
2ème
3ex Françoise Renou
3ex Michel Renou
3ex Philippe Sibileau
LE TIMING
LE TIMING
Quelques-unes des photos les plus primées du monde reposent sur l’outil narratif que constitue le timing parfait. Cela implique de choisir le bon moment pour déclencher l’ obturateur. Le sens du timing révèle la manière dont le photographe voit ce moment.
Henri Cartier-Bresson, photographe du xx• siècle, a démontré un sens du timing parfait dans la photo d’un homme sautant par-dessus une grande mare réfléchissante, dont la posture fait subtilement écho à une affiche à l’arrière-plan.
Devant ce pied suspendu au-dessus de la mare, le spectateur se demande ce qui va se passer. La tension créée par le timing de la prise de vue renvoie à une histoire plus large. La photographie sur le vif est définie pour l’essentiel par une prise de vue au moment opportun. La photographie spontanée est devenue très populaire après l’introduction des petits appareils portables comme le SLR 35 mm.
Toutefois, certains photographes choisissent de prendre des photos dépourvues de toute référence temporelle, comme Bernd et Hilla Becher. Leurs images paraissent stagner dans le temps, sans donner aucune idée du jour ou de l’année. La photographie« becheresque » contredit clairement le langage visuel du « moment décisif», car elle ne comporte aucun mouvement à saisir « à temps ».
Le timing peut servir d’outil narratif pour une ambiance ou un sentiment, ou pour établir une interaction Invisible entre le photographe et son environnement.
Une large part de la photo repose sur le timing. Juger du moment ou un geste sera fait, ou le soleil atteindra l’angle parfait, ou le train traversera l’horizon, est un élément essentiel pour le photographe. Les particularités temporelles de la prise de vue sont d’une importance vitale pour véhiculer le message du photographe. Trouver le timing parfait est le métier du photographe.
Henri Cartier-Bresson, Place de l’Europe. Gare Saint-Lazare. France, Paris, 1932