Intéressante lecture !
Extrait du livre de Jean Turcot « Zoom sur la photo de nu »
sur le site : http://www.studio-plus.fr/
J’affirme— et j’en suis convaincu — que tous les utilisateurs d’appareil photo, même les moins acharnés, qui ne font qu’une poignée d’images au cours de l’année, anniversaires et vacances en Corse, à Palavas-les Flots, Bécon les Bruyères ou même à Tusayan, c’est peu dire !, tous les photographes, disais-je, ont dans leurs archives, souvent sans en avoir conscience, d’excellentes images et même parfois de véritables chefs-d’œuvre méritant agrandissement et exposition.
Pourtant, comme tous les photographes, vous avez sûrement, un jour, en recevant les tirages de vos photographies, été terriblement déçus car vous n’y retrouviez ni l’ambiance ni ie charme qui avaient motivé la prise de vue.
C’est normal ! Et rien n’est perdu.
En effet, la beauté de ce que vous aviez apprécié et eu envie de photographier venait bien souvent d’une lumière et de contrastes particuliers, le tout formant une image équilibrée qui ne « ressemble plus à rien » sur son tirage papier.
Pourquoi ?
Tout simplement parce que votre photographie a été tirée par une machine qui ne « regarde et n’interprète pas » l’image et ne prend en compte que son fichier, ses contrastes et ses densités.
Cette machine fait alors une moyenne de l’ensemble des paramètres afin de rendre lisible le plus grand nombre des éléments qui occupent le cadre, ce qui peut donner une image plate et sans caractère la où, justement, vous aviez cherché â photographier une scène forte et contrastée.
Mais dites-vous bien que votre fichier, comme un négatif , ou comme une diapositive serait plus vrai, doit être obligatoirement interprété au tirage pour pouvoir restituer l’émotion ressentie à la prise de vue.
Cette interprétation peut être faite par un tireur professionnel, qui saura restituer votre vision, ou par vous-même si vous décidez de vous plonger dans l’apprentissage de l’utilisation d’outils de retouche d’images tels que Photoshop, Gimp…
Jean-Loup Sieff (1) avait pour tireur et ami Jean-Yves Bregand, qui tirait « à la Sieff » et travaillait les images afin d’assurer une cohérence dans le traitement du noir et blanc qui constituait la signature de Jean-Loup.
Où veux-je en venir ?
Simplement au fait que la prise de vue représente la moitié du travail de création d’une Image et que, pour obtenir le résultat visualisé au moment du déclenchement, il vous faudra maitriser toutes les étapes de la « fabrication ».
La postproduction, le « laboratoire » de la photographie numérique, a une importance capitale dans la réalisation de t’image définitive.
Cela implique de vous attacher, lors de la prise de vue, à enregistrer dans votre fichier toutes les informations qui vous permettront d’interpréter votre image.
il conviendra de veiller à ne pas brûler, par surexposition, des zones qui seraient alors définitivement perdues.
Enfin, si une image ne correspond pas 8 ce que vous aviez imaginé, le problème vient peut-être de votre maîtrise partielle des outils permettant d’optimiser le tirage.
Mais ce que vous ne savez pas encore faire aujourd’hui, vous saurez — probablement — le faire demain.
Il importe donc de conserver à cet effet des fichiers originaux de qualité, que vous pourrez retravailler à l’envie.
(1)http://www.jeanloupsieff.com/
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