Préparation des Imag’inatoires

Marc vous a envoyer un mode d’emploi pour participer aux prochaines « IMAG’INATOIRES »

Le voici en référence :

Les IMAGINATOIRES 2017 auront lieu du 23 juin au 02 juillet au Centre Affaires de THOUARS. Cette année chaque association dispose d’une période d’exposition qui lui est réservée.Nous serons donc seuls à occuper les lieux après l’Ecole du Thouet et Terra Botanica. Un tissu événementiel sera tendu autour de la salle d’exposition pour « cacher la misère ».
Excepté ces aménagements, il n’y a aucune nouveauté par rapport à l’année dernière en ce qui concerne la préparation et l’organisation de notre exposition annuelle. Il semble cependant intéressant de rappeler quelques petits détails utiles au bon déroulement de la manifestation.
1- Aucun thème n’est imposé. Cela permet à chacun de s’exprimer selon sa sensibilité, c’est-à-dire là où il se sent le plus à l’aise. L’année dernière, plusieurs photographes ont présenté des petites séries. J’ai trouvé l’expérience intéressante et à mon avis elle peut être renouvelée cette année encore.
2- Pour des raisons que chacun peut comprendre (présentation, cohérence, économie, …) la dimension des images est obligatoirement fixée à 24,5×36,5 cm (portrait ou paysage), 24,5×24,5 cm (carré) et 36,5×12,5 cm (panoramique). La résolution recommandée est de 300 ppp ; elle peut être inférieure mais jamais au-dessous de 180 ppp. Le format JPEG et le profil colorimétrique sRGB sont impératifs pour les images destinées à être développées en laboratoire. Il n’y a aucune contrainte particulière pour les tirages effectués avec l’imprimante du club mais le format TIFF issu du RAW est conseillé.
3- Les développements seront réalisés en laboratoire à des prix avantageux ou avec notre imprimante à raison de 3 € la photo couleur ou 4 € en noir et blanc. Chacun reste libre de son choix.
4- Combien de fichiers faut-il préparer ? Il est impossible de répondre à cette question aujourd’hui. Nos supports permettent de présenter 120 photos. Avec l’expérience de l’année dernière, je propose un maximum de 8 images par adhérent (12 par couple). C’est peut être un peu trop mais cela permettra de faire un choix avant les tirages tout en gardant à l’esprit qu’il vaut mieux privilégier la qualité plutôt que la quantité.
Je pense avoir répondu à la plupart des questions qui vous préoccupent. Jean-Guy et moi sommes à votre écoute pour plus d’informations. Dorénavant, je me tiendrai à votre disposition tous les mercredis pour vous aider si besoin et recueillir vos fichiers, et ce jusqu’au mercredi 10 mai dernier délai.
Bon travail et merci de votre participation sans laquelle les Imaginatoires ne pourraient avoir
lieu.

Marc

Figure/Fond

FIGURE/FOND

La photographie en 30 secondes

Le monde est chaos et les photographes nous aident parfois à mettre de l’ordre dans ce chaos. La relation entre la figure et son arrière-plan est un élément important de la perception d’une photo. La figure est souvent l’élément principal tandis que l’arrière-plan est là, pour fournir un contexte au sujet. S’il y a trop de sujets principaux, ou si le positionnement de la figure sur le fond n’est pas assez clair, le spectateur a du mal à comprendre la photo. Des couleurs contrastées, comme celles d’un chien noir dans la neige, aident le spectateur à identifier le sujet principal de la photo et à le distinguer de l’arrière-plan. Le plaisir visuel  dépend aussi de la relation entre la figure et le fond. Si ce dernier fournit un contexte pour comprendre la figure, alors leur relation doit être visuellement claire. La plupart des gens comprennent ce principe de base quand ils se prennent en photo devant la tour de Pise : ils se placent de manière à avoir l’air de la faire basculer eux-mêmes.

 

FLASH DE 3 SECONDES

Le principe figure-fond s’intéresse à la manière dont une ou des figures sont placées contre un arrière-plan, et à leur relation avec ce dernier.

POSE DE 3 MINUTES

Comme tous les arts visuels, la photographie joue avec la perception, et le principe figure-fond fait partie de ces jeux. Sur certaines photos, le spectateur est confronté à un point de vue qui n’établit pas de distinction claire entre les figures et l’arrière-plan. Leur représentation fait donc place à la représentation d’autre chose.

Erik Kessels, Dans presque toutes les photos #9

Dans cette collection de photos anonymes, Erik Kessels présente les tentatives manquées d’un couple pour photographier leur chien. C’est précisément l’erreur que les photographes essaient d’éviter, mais ces échecs répétés forment peu à peu une relation figure -fond en soi.

Le point de vue

LE POINT DE VUE

La photographie en 30 secondes

Le point de vue implique en général la notion d’une vision avantageuse ou imprenable sur une situation donnée, surtout dans le domaine militaire. En photographie, le point de vue se réfère à la position (derrière la vitre, en haut de l’escalier, au sommet d’une falaise surplombant l’océan, etc.) à partir de laquelle on prend la photo – la position physique du photographe. Selon l’environnement, certains sujets ou certaines scènes peuvent donner lieu à des points de vue multiples. Par conséquent, le point de vue témoigne de la perspective du photographe et de la position de l’appareil, et augmente ainsi la perception des conditions de la réalisation de la photo. Le point de vue peut aussi servir de principe fondamental pour organiser les éléments de premier et d’arrière-plan (plans x, y, zl, surtout dans une scène un peu surélevée. La fonction de l’appareil photo étant de réduire un monde tridimensionnel à une surface bidimensionnelle, le point de vue peut rehausser ou minimiser certains détails, établir des liens visuels particuliers ou produire des effets de distorsion.

FLASH DE 3 SECONDES

La position concrète à partir de laquelle la photo est prise. C’est le contexte du photographe.

POSE DE 3 MINUTES

Le film intitulé Point de vue, sorti en 2008, parle de la manière dont le point de vue influence l’opinion.

Plusieurs témoins y donnent leur perspective sur une tentative d’assassinat du président américain. ce qui soulève la question de vérités concurrentes dans une situation donnée. Il s’agit clairement d’une réflexion sur la différence de perspective engendrée par le point de vue. dans ce cas dans l’assassinat de John F. Kennedy.

Ben Sloat Brian Dilg, Cosses et ciel hivernal

Trouver un point de vue unique implique fréquemment de se déplacer, grimper ou s’accroupir, tout en gardant un œil attentif non seulement du sujet, mais aussi à son arrière-plan (mouvant).

Le Format

LE FORMAT

La photographie en 30 secondes

Le format d’une pellicule indique la taille et la forme de ses images. Il tire son nom de sa taille et on le caractérise généralement par sa largeur. Plus le format est grand, plus il y a de surface pour fixer l’image et plus les détails sont fins, ce qui permet d’agrandir l’image. Le format de film le plus courant est le 35 mm. Au-delà, on considère qu’il s’agit de moyens formats (rouleau standard de 6 cm de largeur) ou de grands formats (des plans-films individuels d’une taille minimum de 4 x 5 pouces). Les normes de format définissent quel type d’appareil abrite quel type de pellicule et le nombre d’expositions possibles avec un seul chargement. Le format numérique indique la forme et la taille du capteur numérique. Plus le capteur est gros, plus il enregistre d’informations et plus la qualité de l’image est bonne. Pour tous les appareils (argentiques ou numériques), la taille du format détermine aussi l’angle de vue et le grossissement de l’objectif.
L’augmentation de la taille du format implique l’augmentation de la taille du corps de l’appareil, de même que celle de l’objectif.

FLASH DE 3 SECONDES

Le format indique la taille et la forme de la pellicule dans un appareil argentique et celles du capteur

dans un appareil numérique.

POSE DE 3 MINUTES

La taille de film la plus commune est le 35 mm. C’était la norme du photojournalisme avant la prolifération des appareils numériques à haute résolution.
La pellicule de grand format 4 x 5 pouces 10 x 12.5 cm). 8 x 10 pouces (20 x 25 cm) ou plus, est le format privilégié par les photographes de paysage, en raison de la finesse des détails qu’elle permet de fixer.
Les tailles courantes de capteurs numériques d’images comprennent le format 1 x 3,2 pouces (2,54 x 8,12 mm) pour la plupart des smartphones,
le format 1 x 2,7 pouces (2,54 x 6.85 mm) pour les appareils compacts
et le format 1,5 pouce (24 x 36 mm) pour les Reflex haut de gamme.

L’appareil numérique

L’APPAREIL  NUMÉRIQUE

La photographie en 30 secondes

L’appareil photo numérique utilise un capteur électronique (par opposition à une pellicule photochimique) pour convertir la lumière en signal électronique. Ce capteur enregistre une série de pixels carrés dans un fichier numérique, en notant la couleur, la luminosité et la position de chacun d’eux. Plus un capteur saisit de pixels, plus le fichier est gros, plus les détails sont nombreux et, en général, plus l’appareil est cher.

L’avantage évident de la photo numérique est la possibilité de voir immédiatement l’image sur un écran et les économies réalisées grâce à l’absence de pellicule et donc de développement. Mais elle permet aussi de fixer une gamme de teintes plus étendue que celle d’un film et, grâce au fichier Raw, elle enregistre un éventail d’interprétations plus large que celui d’un négatif.

La popularité des appareils numériques d’un bon rapport qualité/prix a été favorisée par la croissance simultanée d’Internet, qui a réduit à une poignée de secondes le délai entre la prise de la photo et sa diffusion. Presque tous les appareils numériques peuvent également enregistrer des fichiers compressés Jpeg, dont la maniabilité facilite la diffusion électronique.

 

FLASH DE 3 SECONDES

Les appareils numériques enregistrent une grille de pixels carrés, dont chacun contient une couleur. La profondeur de bits détermine le nombre de couleurs intermédiaires.

FLASH DE 3 SECONDES

L’idée très répandue que l’écran des appareils numériques indique les véritables paramètres de l’exposition est fausse. En fait, les fichiers Raw ne peuvent pas s’afficher tels quels sur un écran. Pour cela. il faut générer une copie regardable en appliquant des réglages de contraste, de couleur et de balance des blancs. Même si le format Jpeg est désactivé, l’image affichée sur l’appareil est toujours un fichier Jpeg généré à partir du fichier Raw avec des réglages utilisateur très variables, et l’histogramme reflète les teintes de ce Jpeg.

TEXTE EN 30 SECONDES

Brian Dilg

Les appareils Reflex à mono-objectif (ou SLR de l’anglais Single-Lens Reflex} fonctionnent selon le même mécanisme que leurs prédécesseurs argentiques. La pellicule a simplement été remplacée par un capteur. Toutefois, des conceptions plus récentes éliminent complètement le miroir et le verre de visée et permettent de lire l’aperçu de l’image directement à partir du capteur.

Concours du Mois « Fontaines »

A nouveau peu d’images pour ce concours de février sur le thème des fontaines, mais un beau jury de 20 personnes qui a désigne deux images à la première place celle de Guy et Claudette Bernier :

et celle de Joël Dussutour :

A la troisième place à nouveau Joël Dussutour

Au troisième rang c’est Françoise David :

Le blog des photographes du thouarsais