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LES LIGNES

LES LIGNES

La photographie en 30 secondes

Les photographes talentueux distinguent tout de suite la ligne, la combinaison d’événements, l’équilibre qui feront de leurs photos un régal visuel. L’utilisation des lignes comme éléments de composition donne du mouvement, de l’émotion, de l’étendue et de la profondeur. En commençant par les lignes inhérentes à chaque image (à savoir les quatre côtés du cadre). le photographe compose une imagerie dynamique qui inclut aussi les lignes de la nature. Peut-être en raison de la régulation de l’équilibre par l’oreille interne, les lignes horizontales et verticales constituent la norme pour nous : celles des arbres, des bâtiments, de l’horizon. Dans une photo, ces lignes donnent de la stabilité visuelle. Les diagonales, quant à elles, sont énergiques et perturbantes : l’œil tend à les suivre en quête d’un endroit plus stable où se poser. Les photographes habiles utilisent les lignes pour attirer l’attention du ,spectateur et la braquer sur la photo.

Les lignes expriment discrètement des concepts et des émotions. Les lignes angulaires, circulaires, répétitives et convergentes sont visuellement attirantes. La ligne d’horizon, la ligne des arbres, la ligne des toits d’une rue ou une traînée dans le ciel peuvent segmenter et compartimenter les messages au sein d’une image. Judicieusement utilisées, les lignes attirent l’oeil vers l’action et soulignent la narration.

FLASH DE 3 SECONDES 

La manière dont les lignes courent à travers la composition peut ajouter un contenu émotionnel et suggestif à une photo.

POSE DE 3 MINUTES

Le placement stratégique de lignes à l’intérieur du cadre est un principe visuel couramment utilisé en photo. En guidant l’oeil, il donne une profondeur visuelle à l’image. Les lignes géométriques sollicitent viscéralement le spectateur. Combinées à la perspective et au contenu, elles multiplient l’impact de la narration, même quand celle-ci est constituée d’éléments simples.

Kirsanov Yury,   Géométrie de l’architecture

Figure/Fond

FIGURE/FOND

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Le monde est chaos et les photographes nous aident parfois à mettre de l’ordre dans ce chaos. La relation entre la figure et son arrière-plan est un élément important de la perception d’une photo. La figure est souvent l’élément principal tandis que l’arrière-plan est là, pour fournir un contexte au sujet. S’il y a trop de sujets principaux, ou si le positionnement de la figure sur le fond n’est pas assez clair, le spectateur a du mal à comprendre la photo. Des couleurs contrastées, comme celles d’un chien noir dans la neige, aident le spectateur à identifier le sujet principal de la photo et à le distinguer de l’arrière-plan. Le plaisir visuel  dépend aussi de la relation entre la figure et le fond. Si ce dernier fournit un contexte pour comprendre la figure, alors leur relation doit être visuellement claire. La plupart des gens comprennent ce principe de base quand ils se prennent en photo devant la tour de Pise : ils se placent de manière à avoir l’air de la faire basculer eux-mêmes.

 

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Le principe figure-fond s’intéresse à la manière dont une ou des figures sont placées contre un arrière-plan, et à leur relation avec ce dernier.

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Comme tous les arts visuels, la photographie joue avec la perception, et le principe figure-fond fait partie de ces jeux. Sur certaines photos, le spectateur est confronté à un point de vue qui n’établit pas de distinction claire entre les figures et l’arrière-plan. Leur représentation fait donc place à la représentation d’autre chose.

Erik Kessels, Dans presque toutes les photos #9

Dans cette collection de photos anonymes, Erik Kessels présente les tentatives manquées d’un couple pour photographier leur chien. C’est précisément l’erreur que les photographes essaient d’éviter, mais ces échecs répétés forment peu à peu une relation figure -fond en soi.

Le point de vue

LE POINT DE VUE

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Le point de vue implique en général la notion d’une vision avantageuse ou imprenable sur une situation donnée, surtout dans le domaine militaire. En photographie, le point de vue se réfère à la position (derrière la vitre, en haut de l’escalier, au sommet d’une falaise surplombant l’océan, etc.) à partir de laquelle on prend la photo – la position physique du photographe. Selon l’environnement, certains sujets ou certaines scènes peuvent donner lieu à des points de vue multiples. Par conséquent, le point de vue témoigne de la perspective du photographe et de la position de l’appareil, et augmente ainsi la perception des conditions de la réalisation de la photo. Le point de vue peut aussi servir de principe fondamental pour organiser les éléments de premier et d’arrière-plan (plans x, y, zl, surtout dans une scène un peu surélevée. La fonction de l’appareil photo étant de réduire un monde tridimensionnel à une surface bidimensionnelle, le point de vue peut rehausser ou minimiser certains détails, établir des liens visuels particuliers ou produire des effets de distorsion.

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La position concrète à partir de laquelle la photo est prise. C’est le contexte du photographe.

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Le film intitulé Point de vue, sorti en 2008, parle de la manière dont le point de vue influence l’opinion.

Plusieurs témoins y donnent leur perspective sur une tentative d’assassinat du président américain. ce qui soulève la question de vérités concurrentes dans une situation donnée. Il s’agit clairement d’une réflexion sur la différence de perspective engendrée par le point de vue. dans ce cas dans l’assassinat de John F. Kennedy.

Ben Sloat Brian Dilg, Cosses et ciel hivernal

Trouver un point de vue unique implique fréquemment de se déplacer, grimper ou s’accroupir, tout en gardant un œil attentif non seulement du sujet, mais aussi à son arrière-plan (mouvant).

Le Format

LE FORMAT

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Le format d’une pellicule indique la taille et la forme de ses images. Il tire son nom de sa taille et on le caractérise généralement par sa largeur. Plus le format est grand, plus il y a de surface pour fixer l’image et plus les détails sont fins, ce qui permet d’agrandir l’image. Le format de film le plus courant est le 35 mm. Au-delà, on considère qu’il s’agit de moyens formats (rouleau standard de 6 cm de largeur) ou de grands formats (des plans-films individuels d’une taille minimum de 4 x 5 pouces). Les normes de format définissent quel type d’appareil abrite quel type de pellicule et le nombre d’expositions possibles avec un seul chargement. Le format numérique indique la forme et la taille du capteur numérique. Plus le capteur est gros, plus il enregistre d’informations et plus la qualité de l’image est bonne. Pour tous les appareils (argentiques ou numériques), la taille du format détermine aussi l’angle de vue et le grossissement de l’objectif.
L’augmentation de la taille du format implique l’augmentation de la taille du corps de l’appareil, de même que celle de l’objectif.

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Le format indique la taille et la forme de la pellicule dans un appareil argentique et celles du capteur

dans un appareil numérique.

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La taille de film la plus commune est le 35 mm. C’était la norme du photojournalisme avant la prolifération des appareils numériques à haute résolution.
La pellicule de grand format 4 x 5 pouces 10 x 12.5 cm). 8 x 10 pouces (20 x 25 cm) ou plus, est le format privilégié par les photographes de paysage, en raison de la finesse des détails qu’elle permet de fixer.
Les tailles courantes de capteurs numériques d’images comprennent le format 1 x 3,2 pouces (2,54 x 8,12 mm) pour la plupart des smartphones,
le format 1 x 2,7 pouces (2,54 x 6.85 mm) pour les appareils compacts
et le format 1,5 pouce (24 x 36 mm) pour les Reflex haut de gamme.

L’appareil numérique

L’APPAREIL  NUMÉRIQUE

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L’appareil photo numérique utilise un capteur électronique (par opposition à une pellicule photochimique) pour convertir la lumière en signal électronique. Ce capteur enregistre une série de pixels carrés dans un fichier numérique, en notant la couleur, la luminosité et la position de chacun d’eux. Plus un capteur saisit de pixels, plus le fichier est gros, plus les détails sont nombreux et, en général, plus l’appareil est cher.

L’avantage évident de la photo numérique est la possibilité de voir immédiatement l’image sur un écran et les économies réalisées grâce à l’absence de pellicule et donc de développement. Mais elle permet aussi de fixer une gamme de teintes plus étendue que celle d’un film et, grâce au fichier Raw, elle enregistre un éventail d’interprétations plus large que celui d’un négatif.

La popularité des appareils numériques d’un bon rapport qualité/prix a été favorisée par la croissance simultanée d’Internet, qui a réduit à une poignée de secondes le délai entre la prise de la photo et sa diffusion. Presque tous les appareils numériques peuvent également enregistrer des fichiers compressés Jpeg, dont la maniabilité facilite la diffusion électronique.

 

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Les appareils numériques enregistrent une grille de pixels carrés, dont chacun contient une couleur. La profondeur de bits détermine le nombre de couleurs intermédiaires.

FLASH DE 3 SECONDES

L’idée très répandue que l’écran des appareils numériques indique les véritables paramètres de l’exposition est fausse. En fait, les fichiers Raw ne peuvent pas s’afficher tels quels sur un écran. Pour cela. il faut générer une copie regardable en appliquant des réglages de contraste, de couleur et de balance des blancs. Même si le format Jpeg est désactivé, l’image affichée sur l’appareil est toujours un fichier Jpeg généré à partir du fichier Raw avec des réglages utilisateur très variables, et l’histogramme reflète les teintes de ce Jpeg.

TEXTE EN 30 SECONDES

Brian Dilg

Les appareils Reflex à mono-objectif (ou SLR de l’anglais Single-Lens Reflex} fonctionnent selon le même mécanisme que leurs prédécesseurs argentiques. La pellicule a simplement été remplacée par un capteur. Toutefois, des conceptions plus récentes éliminent complètement le miroir et le verre de visée et permettent de lire l’aperçu de l’image directement à partir du capteur.

Le Flash

LE FLASH

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Les flashs sont des sources de lumière électronique employées par les photographes pour créer une apparence particulière ou lorsque la lumière ambiante n’est pas appropriée. Ils fournissent de brefs et puissants éclairs de lumière qui coïncident avec le déclenchement de l’obturateur. En général, les flashs de studio disposent également d’une lampe pilote, qui donne un aperçu de leur lumière avant le déclenchement. Les flashs portables ou intégrés à l’appareil fonctionnent sur piles et sont très pratiques mais fournissent beaucoup moins de lumière et n’ont pas de lampe pilote.

Les principes d’utilisation des flashs portables ou de studio sont pratiquement les mêmes, mais il y a quelques différences. Les flashs portables sont excellents pour les photos sur site comme les fêtes, les photos de rue, les mariages, etc.

Toutefois, ils ne se branchent pas facilement sur les équipements utilisés pour déterminer la qualité et la direction de la lumière en studio : boîtes à lumière, réflecteurs, bols beauté, nids d’abeille, etc. Les systèmes flashs de studio sont considérablement plus puissants que les unités portables, se rechargent beaucoup plus rapidement entre deux flashs et sont beaucoup plus chers. Leurs avantages par rapport à la lumière continue comprennent un rendement élevé pour une faible consommation électrique et une température de couleur qui se fond bien dans la lumière du jour ; leur principal désavantage est qu’on ne

 

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Les photographes préfèrent le flash quand les sources de lumière disponibles

ne sont pas assez fortes ou qu’ils ne peuvent pas les contrôler sur le lieu de la prise de vue.

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Le flash permet au photographe de prendre des photos en maîtrisant l’exposition et l’esthétique de l’éclairage. Les flashs de studio offrent la possibilité d’un indice ISO plus faible et d’une plus grande profondeur de champ. Avec une telle souplesse, le photographe peut travailler plus en détail et avec des couleurs plus précises.

Le flash offre aux photographes professionnels le summum du contrôle à l’intérieur et à l’extérieur du studio.

 

Harold Edgerton, Gussie

Moron, service au tennis, 1952

Le rendu des couleurs

LE RENDU DES COULEURS

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Le rendu des couleurs décrit la capacité de différentes techniques à prendre en considération, pour produire ou restituer les couleurs. Le « gamut » est le terme utilisé en photographie pour désigner l’éventail ou l’ensemble des couleurs reproductible par une certaine technologie, argentique ou numérique.

En combinant le gamut avec un standard colorimétrique comme le RVB (Rouge Vert Bleu) pour les technologies basées sur la lumière, ou le CMJN (Cyan Magenta Jaune Noir) pour les technologies basées sur l’impression, on peut définir un espace calorimétrique. Utilisé pour la télévision, les projecteurs, les scanners, les appareils photo numériques et les ordinateurs, le RVB est un système de codage en synthèse additive, c’est-à-dire qu’il mélange le rouge, le bleu et le vert pour reproduire l’éventail des couleurs. Le CMJN, ou quadrichromie, est un procédé d’impression en synthèse soustractive utilisé dans l’impression laser ou offset ainsi que dans les laboratoires couleur. Sa gamme de couleurs est produite par soustraction à partir d’une base blanche. Ainsi, le mélange des couleurs en RVB produit du blanc, tandis que le mélange en CMJN produit du noir. L’utilisation de capteurs numériques de couleur ou de capteurs monochromatiques avec filtres sur les appareils photo numériques fournit des options supplémentaires de rendu des couleurs.

 

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La capacité des différentes techniques photographiques, argentiques ou numériques, à révéler et reproduire les couleurs sur écran ou sur papier.

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Dans le domaine technique. le débat se poursuit à propos du rendu idéal des couleurs, qu’il s’agisse du passage du négatif au tirage couleur, ou du passage du capteur à l’impression numérique. En outre, le scanner d’une pellicule argentique fournit une variable de plus dans le rendu de la couleur. Ce débat est en soi une reconnaissance du développement de la photo couleur, car il évolue avec la technologie qui propose de plus en plus de paramètres.

En prenant une photo de ce nuancier et en l’introduisant dans le logiciel correspondant, on peut créer un profil qui assurera un rendu exact des couleurs dans le tirage final.

LA PHOTO NARRATIVE

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Un instant unique, une fraction d’événement saisis par une photo peuvent-ils véhiculer les complexités d’une narration ? Et qu’est-ce donc qu’une narration, finalement? Si on l’envisage comme une façon de raconter une histoire et qu’on définit une histoire comme quelque chose qui possède un début, un milieu, un point culminant et une fin (pas nécessairement dans cet ordre). alors il faut disposer d’une série d’images pour pouvoir parler de photo narrative.

Les photographes documentaires emploient souvent des narrations pour retransmettre les événements qu’ils couvrent. Le photographe William Eugene Smith est devenu célèbre en livrant des narrations photographiques réalisées durant ses séjours dans des villages espagnols, japonais et américains, et publiées dans Life ou éditées sous forme de livres. Certains photographes travaillent de telle sorte qu’on peut lire une histoire entière dans un simple cliché. Le photographe américain Gregory Crewdson, par exemple, construit des décors de film complets. Il emploie des équipes de production et de nombreux assistants pour créer des images uniques qui, à première vue, semblent simples et directes. Mais plus on les regarde, plus on remarque de détails révélateurs d’une histoire.

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Le but de la photo narrative est de raconter une histoire. Elle conduit le spectateur du début à la fin de cette histoire grâce à une ou plusieurs images.

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Toutes les séries photographiques ne forment pas un récit. Mais on peut raconter des histoires de nombreuses manières – y compris sans point culminant. On appelle << typologie » le fait de combiner une multitude de photos qui dépeignent des objets similaires mais légèrement différents. comme les châteaux d’eau des Becher. Une série d’images représentant chacune un aspect particulier d’un thème ou d’un sujet est un portfolio.

En photographie. ces séries constituent des histoires. mais ne répondent pas forcément aux critères des récits.

Eugene Smith,
Lorenzo Curie/ en tenue de première communiante attend que sa mère ferme la porte (dans Village espagnol}, 1950

Le portrait

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Le portrait photographique est né presque en même temps que le daguerréotype.
Avant la photographie, les portraits étaient réservés à ceux qui avaient les moyens d’en commander et étaient souvent embellis pour mettre en valeur les visages, les postures, et accentuer les symboles de rang Bien que d’un coût élevé à l’origine, la photographie a rapidement démocratisé les portraits. Les premiers procédés exigeaient de longues poses et la plupart des photographes de portrait s’installaient donc dans de grands ateliers inondés de lumière naturelle. En 1851, grâce à de nouvelles techniques comme le ferrotype, la plaque de verre et le négatif papier, la photo de portrait est devenue moins chère et plus courante. En 1863, les professionnels et les amateurs photographiaient et exposaient des portraits, mais c’est avec l’invention de l’appareil Kodak n ° 1 par George Eastman, en 1888, que ce type de photos est devenu très populaire Le Kodak n ° 1 était un simple boîtier qui pouvait être envoyé au laboratoire Kodak pour développement et tirage, et en revenir chargé d’une autre pellicule. À mesure que les appareils portables évoluaient, l’art du portrait s’est répandu hors du domaine professionnel et est devenu extrêmement populaire dans le monde de la photographie amateur. Le portrait est la pierre angulaire de l’essor populaire de la photographie.

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Les portraits, réservés à l’origine à une minorité qui en avait les moyens. sont devenus très accessibles et populaires grâce à l’invention de la photographie.

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La photographie de portrait a rapidement évolué des portraits stoïques de l’élite aux portraits d’amateurs. puis aux commémorations ordinaires.

Les portraits photographiques étaient considérés autrefois comme des miroirs de « vérité », par opposition à la peinture supposée interprétative.

Ironiquement, les portraits numériques d’aujourd’hui peuvent être embellis encore plus facilement que les peintures du passé. La retouche numérique a fait du portrait une forme d’expression artistique qui va bien au-delà de la représentation réaliste.

La couleur

LA PHOTO COULEUR

La pellicule couleur a commencé à être utilisée en 1935, avec l’introduction d’un film de diapositives appelé« Kodachrome ».

Conçu pour les appareils 35 mm, ce rouleau de pellicule était envoyé par la poste à Kodak, qui le traitait et fournissait une boîte de diapositives prêtes à l’emploi. Le film Kodachrome est devenu disponible en tirage couleur au début des années 1940, bien que d’un coût beaucoup plus élevé que les tirages en noir et blanc (il a disparu en 2009). Dans les années 1960, Polaroïd a popularisé les clichés instantanés avec un appareil qui facilitait la production d’images couleur. Au même moment, les pellicules de négatifs couleurs 35 mm sont devenues plus accessibles en termes de prix et ont quasiment remplacé le noir et blanc. Dans le domaine artistique, où la photographie était encore considérée comme une technique commerciale, les comportements ont commencé à changer grâce à l’arrivée de photographes couleur comme William Eggleston et Stephen Shore dans les années 1970. Avec le développement de La photographie numérique au XXIème siècle, l’utilisation et le rendu de la photo couleur sont devenus encore plus diversifiés et sophistiqués.

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Le procédé photographique en couleur, commercialisé dans les années 1930 avec Kodachrome, a gagné une véritable popularité dans les années 1960 et 1970.

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Les premières photos couleur comprennent une fascinante série d’images de la Farm Security Administration, prises de 1939 à 1944 avec la pellicule Kodachrome. Montrant Porto Rico et l’Amérique rurale, ces photos ont été réalisées par des photographes expérimentés sur commande de cette  instance gouvernementale. Il s’agissait d’informer le public du sort pénible des populations rurales, et ces images en couleur fournissent un aperçu unique de conditions de vie habituellement montrées en noir et blanc.

LA PHOTO COULEUR

La pellicule couleur a commencé à être utilisée en 1935, avec l’introduction d’un film de diapositives appelé« Kodachrome ».

Conçu pour les appareils 35 mm, ce rouleau de pellicule était envoyé par la poste à Kodak, qui le traitait et fournissait une boîte de diapositives prêtes à l’emploi. Le film Kodachrome est devenu disponible en tirage couleur au début des années 1940, bien que d’un coût beaucoup plus élevé que les tirages en noir et blanc (il a disparu en 2009). Dans les années 1960, Polaroïd a popularisé les clichés instantanés avec un appareil qui facilitait la production d’images couleur. Au même moment, les pellicules de négatifs couleurs 35 mm sont devenues plus accessibles en termes de prix et ont quasiment remplacé le noir et blanc. Dans le domaine artistique, où la photographie était encore considérée comme une technique commerciale, les comportements ont commencé à changer grâce à l’arrivée de photographes couleur comme William Eggleston et Stephen Shore dans les années 1970. Avec le développement de La photographie numérique au XXIème siècle, l’utilisation et le rendu de la photo couleur sont devenus encore plus diversifiés et sophistiqués.

 

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